Solidarité avec le peuple ukrainien contre la menace putschiste

Les événements qui secouent l’Ukraine depuis plus de deux mois ont connu la nuit dernière un tournant préoccupant. 26 personnes dont 9 policiers ont trouvé la mort dans l’affrontement violent entre forces de l’ordre et les milices fascistes.
An anti-government protester gestures towards riot police during clashes in Independence Square in Kiev
Le fer de lance des manifestants pro-européens, le parti néonazi Svoboda, présenté de façon complaisante par les médias comme « nationaliste », et les diverses milices fascistes qui occupent la Place Maidan à Kiev ont monté des barricades, tenté de prendre d’assaut plusieurs bâtiments administratifs (ces mêmes groupes avaient occupé pendant plusieurs jours la mairie de Kiev). Ces événements se sont déroulés dans une atmosphère particulièrement putschiste avec notamment des appels à renverser le président ukrainien.

Ces événements sanglants sont liés aux ingérences répétées de l’Union Européenne et des Etats-Unis en Ukraine. Ceci traduit en réalité l’affrontement géopolitique de l’UE et des Etats-Unis contre la Russie pour le contrôle stratégique de l’Ukraine, pour le contrôle de ses marchés et de ses ressources.

1622534_685795334776848_295132945_oDepuis des années, les Etats-Unis et l’UE ont soutenu politiquement et financièrement les partis bourgeois « pro-occidentaux », « pro-intégration européenne », mais aussi les groupuscules d’extrême droite et le parti fasciste Svoboda, représenté au parlement ukrainien et se réclamant de Stepan Bandera, leader nationaliste historique et collaborateur des nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.

Evidemment, le rattachement de l’Ukraine à la puissance impérialiste qu’est la Russie n’est pas non plus une solution pour le peuple ukrainien. La tentative de diviser les ukrainiens afin de les entrainer vers un des deux pôles impérialistes est contraire aux intérêts des travailleurs.
UkraineStatueLénine

Le Parti Communiste d’Ukraine et son organisation de jeunesse sont confrontés chaque jour à l’anti communisme des militants « pro-européens ». La statue de Lénine à Kiev a été détruite et de nombreux bâtiments du PCU ont été vandalisés. Les communistes qui ont obtenu aux élections législatives plus de 2 600 000 voix et 32 députés sont la force majeure de l’opposition aux milices fascistes. Le PCU propose des mesures d’urgence pour trouver une solution à la crise :

– convoquer un référendum pour décider de la politique économique extérieure de l’Ukraine, en termes d’intégration régionale ;
– adopter des réformes politiques, supprimer l’institution présidentielle et instaurer une république parlementaire ;
– faire passer une nouvelle loi électorale, avec retour au scrutin proportionnel pour l’élection des députés ukrainiens ;
– afin de dépasser le chaos politique et de garantir un contrôle étroit sur le gouvernement et les politiques, la mise en place d’un organisme civil indépendant de « contrôle national », avec des pouvoirs élargis.

A trois mois des élections européennes, ces événements en Ukraine ne peuvent que nous interpeller et rappeler que l’intégration européenne se fait à l’encontre des peuples et contre la souveraineté populaire.

Les travailleurs, en Ukraine comme en France, doivent tracer leur propre stratégie indépendante pour la défense de leurs intérêts, pour le socialisme, qui est la seule solution alternative à l’impasse du capitalisme.

Non à l’ingérence de l’UE dans les affaires internes de l’Ukraine !
Non aux sanctions françaises et européennes contre le peuple ukrainien !

Solidarité avec le Parti Communiste Ukrainien et avec la Jeunesse Communiste ukrainienne !
Solidarité avec le peuple ukrainien dans sa lutte contre les fascistes de Svoboda !

Manifestation antifasciste ce samedi

L’agression de deux antifascistes à St Jean vendredi dernier marque une reprise des violences commises par l’extrême-droite à Lyon. Cette fois, ce sont deux jeunes mineurs qui se sont fait poignarder dans le Vieux Lyon par des militants nationalistes. Le site rebellyon.info revient sur les derniers événements et appelle à manifester

SAMEDI 22 FÉVRIER

Départ 14h, Place du Pont (Guillotière)

Tous unis contre le fascisme !

L’antifascisme, c’est l’affaire de toutes et de tous, soyons nombreux pour dénoncer ces crimes et la passivité coupable des pouvoirs publiques face à la montée du fascisme. ¡No pasarán!

Manif interpro du 6 février : la JC aux côtés de la CGT

Ce Jeudi 6 février, la JC a défilé aux côtés de la CGT, de Brotteaux jusqu’aux Cordeliers, pour exprimer sa colère face aux attaques conjointes du gouvernement et du patronat.

Les JC sont forts dans la lumière

Près de 2000 personnes sont descendus dans les rues, ce jeudi 6 février, pour exprimer leur colère face à la politique du gouvernement, et ses courbettes face au patronat français. Si le Progrès parle ce soir d’une obscure « manifestation pour le pouvoir d’achat », l’appel interprofessionnel lancé par la CGT évoque clairement une remise en cause globale, appelant les travailleurs

« à agir pour exprimer leur contestation des choix gouvernementaux et patronaux, pour exiger une autre répartition des richesses créées par leur travail, au service de l’emploi, des salaires, de l’amélioration des conditions de vie et de travail et de la protection sociale. »

Soit, une critique claire et ouvertement adressée au Parti Socialiste, qui reprend depuis 2 ans la même politique que le gouvernement de droite qui l’a précédé. Une politique qui, sous l’étiquette de « gauche », applique les strictes règles du libéralisme, concède tout au patronat, aux entrepreneurs, abandonne les ouvriers en lutte et détruit toutes les protections et acquis des travailleurs.

Les JC crient toujours

Une fois n’est pas coutume, nous affirmons que le capitalisme a fait son temps, que la social-démocratie n’est qu’une social-traîtrise, et que seule une révolution nous permettra de poser les bases d’une société de partage et d’entraide. Nous étions plusieurs dizaines aujourd’hui, nous serons plusieurs milliers demain.

Les JC sont forts et ils distribuent des tracts, aussi

Assemblée Générale étudiante Mardi 26 Novembre

Ce jeudi 21 novembre, les étudiants de l’Université Lumière Lyon 2 s’étaient donnés rendez-vous au campus des berges du Rhône pour interpeller la direction dans un contexte de crise politique, économique et sociale qui traverse les plus hautes instances de l’Université. En effet, de nombreuses démissions ont été données au Président, Jean-Luc Mayaud, pour des raisons de divergences politiques concernant la gestion de l’Université.

Ce qu’il s’est passé cet après-midi est inacceptable puisque Mr Mayaud a appelé les CRS pour réprimer une contestation pourtant légitime. De plus, de nombreux étudiants ont été interpellés pour avoir simplement protesté contre la privatisation de l’Université et les inquiétudes que ce processus implique. Il est primordial que la casse du service public, que ça soit l’université ou les transports ferroviaires, cesse. Ce que les étudiants communistes demandent, c’est un service public de l’enseignement supérieur de qualité et des conditions d’études dignes. La présidence ne peut répondre à cette demande par la violence, l’indifférence voire le mépris.

C’est pourquoi nous soutenons l’ensemble des étudiants présents au rassemblement et appelons à une large mobilisation des étudiants à commencer par l’AG étudiante qui se tiendra mardi prochain à midi au campus porte des alpes de Bron (Bâtiment K).

Face aux logiques libérales impulsées par l’Union Européenne, soutenues par le gouvernement et l’administration de l’Université Lyon 2, soyons mobilisés ! Battons-nous pour un service public de qualité et des conditions d’études dignes !

Les bibliothèquaires en grève à Lyon

Les salariés ont répondu massivement au mot d’ordre de grève lancé par la CGT et SUD ce samedi 14 septembre. 12 bibliothèques sur 15 ont fermé leurs portes afin de protester contre la politique de la ville qui, sous couvert de modernisation, précarise et menace un service public essentiel pour la communauté. Les Jeunes Communistes étaient présents pour afficher leur solidarité et leur soutien.

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Juliette Baptist, déléguée CGT au Bachut, revient avec nous sur les raisons du rassemblement :

Quelle est la situation des salariés à la Bibliothèque?

Là on est à peu près 480, avec beaucoup de précaires. La bibliothèque emploie plein de précaires pour remplacer tous types de postes. Nous, nous souhaitons dé-précariser les agents.

Quelles sont vos revendications pour améliorer la qualité du service?

Il y a deux questions : la dé-précarisation des agents, et le budget. La ville a voté un budget assez conséquent pour l’automatisation de ses bibliothèques, que ce soit pour la médiathèque de la Part Dieu ou pour les autres bibliothèques. Or, les agents n’ont pas du tout été consultés. Moi qui travaille au Bachut : tout est déjà à moitié informatisé, et on voit bien que le public n’est pas satisfait.

Comment la direction a-t-elle réagi jusque là ?

On a eu plein de réunions. On ne peut pas dire que les syndicats n’ont pas rencontré la direction, que ce soit au niveau de la ville ou de la bibliothèque, mais ils restent sur leurs positions.

Le service public est-il menacé aujourd’hui malgré le fait que le gouvernement soit « de gauche » ?

Ce qu’il nous manque c’est faire plus, offrir plus de services, des bibliothèques numériques, de l’accueil, des bibliothèques « 3e lieu », c’est à dire des bibliothèques ou on accueille les usagers.

La bibliothèque est un lieu ouvert à tout le monde, où on na pas besoin de montrer ses papiers pour pouvoir accéder à la culture. On nous demande de faire beaucoup plus avec moins de moyens, même en terme de moyens informatiques. On veut une bibliothèque numérique du XXIe siècle, et on a des vieux coucous pour travailler, donc ça ne va pas. Il y a un écart énorme entre ce qu’on nous demande de faire et les moyens qu’on y met.

Rentrée sociale : les jeunes communistes sonnent le tocsin

Les Jeunes Communistes de Lyon étaient présents ce mardi 10 septembre derrière la banderole du MJCF pour la manifestation marquant la rentrée sociale.

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En tout, ce sont près de 10 000 travailleurs qui ont battu le pavé lyonnais, pour protester contre le projet de réforme des retraites proposé par le gouvernement. Un projet qui, s’il prétend prendre en compte la pénibilité, ne cherche pas moins à repousser toujours plus l’âge de départ en retraite, s’appuyant sur le faux prétexte de l’allongement de la durée de vie. Si l’espérance de vie augmente, l’espérance de vie en bonne santé, elle, ne cesse de diminuer. Et un travailleur cassé par le travail à 60 ans n’est pas plus apte à continuer qu’avant, sous prétexte qu’il peut mourir plus vieux !

Motivés, les Jeunes communistes ont su donner de la voix ce mardi, réaffirmant une fois de plus leur place aux côtés des travailleurs.

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